secourisme...
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secourisme...
secourisme, ensemble des techniques et des mesures mises en œuvre en urgence pour venir en aide à un malade ou à un accidenté, et qui peuvent être apprises et appliquées par des personnes autres que les professionnels de la santé.
Les objectifs du secourisme sont multiples : protéger le blessé d’une source de danger ; alerter les secours spécialisés ; effectuer les premiers soins permettant de soulager la douleur et l’anxiété, et d’empêcher l’aggravation de l’état de la victime, dans l’attente d’une prise en charge médicale plus appropriée. Dans les cas extrêmes, ces premiers soins peuvent sauver la vie de la personne secourue.
PRINCIPES GENERAUX
Les premiers soins varient en fonction de la nature du problème et des compétences du secouriste. Celui-ci doit être conscient des gestes à ne pas faire, qui risquent d’entraîner des complications. Malgré la grande diversité des situations possibles, certains principes de secourisme s’appliquent à tous les cas d’urgence.
Il est important d’éviter la panique et la précipitation. À moins que la victime soit dans une position qui menace d’aggraver son état, elle ne doit pas être déplacée. Si on la déplace, il faut le faire selon une technique précise qui permet, par exemple, de ne pas provoquer de mouvements au niveau de la colonne vertébrale.
Une personne suffisamment compétente peut rechercher prudemment d’éventuelles plaies, des brûlures ou des fractures. Si elle est consciente, la victime doit être rassurée. Si la personne a perdu connaissance, si elle a un malaise ou si elle a eu des vomissements, il faut la placer en position allongée et tournée sur le côté (position latérale de sécurité). De plus, aucun liquide ni aliment ne doit lui être donné. Ces
précautions servent à protéger les voies respiratoires contre l’obstruction par la langue (qui survient quand un malade inconscient est sur le dos) et contre l’inhalation de liquides, et évitent que l’estomac soit plein si une intervention chirurgicale était nécessaire.
Certains cas (asphyxie, arrêt cardiaque, hémorragie, etc.) font l’objet de soins immédiats spécifiques pour sauver la vie de la victime. Les gestes de secourisme se rapportant aux grandes fonctions vitales (respiration, circulation, état de conscience) sont appelés ranimation (par opposition à la réanimation par des médecins spécialistes).
Quelle que soit la nature de l’accident ou de la maladie, le patient doit être protégé contre l’état de choc cardio-vasculaire (insuffisance aiguë de la circulation sanguine). Celui-ci est lié surtout à une diminution du volume du sang, mais aussi au stress, aux mouvements, à la position debout et au froid. Les symptômes sont une moiteur et un refroidissement de la peau, une pâleur du visage, un pouls à la fois faible et rapide, une respiration superficielle et accélérée, des nausées, une sensation de soif, une agitation ou, au contraire, une torpeur. Pour éviter cette complication, qui peut être fatale, il faut arrêter une éventuelle hémorragie, rassurer la victime, la maintenir au chaud, la faire s’allonger et ne lui administrer ni médicaments ni alcool.
ASPHYXIE ET ARRET RESPIRATOIRE
En cas d’asphyxie, la respiration est altérée ou arrêtée, et les quantités d’oxygène délivrées aux tissus ne sont plus suffisantes. L’arrêt de l’activité cardiaque suit l’arrêt ou le ralentissement extrême de la respiration, mais après un certain délai (jusqu’à 6 minutes).
Le mécanisme de l’asphyxie est une interruption de l’arrivée d’air dans les poumons, un arrêt des mouvements de la cage thoracique (arrêt ventilatoire), ou une anomalie de fonctionnement de l’hémoglobine (intoxication par le monoxyde de carbone). Les causes sont la pénétration d’un corps étranger (fausse route alimentaire), la noyade, la strangulation, l’absorption d’une dose excessive de certains médicaments, l’intoxication par un gaz.
Pour éviter des lésions cérébrales irréversibles dues au manque d’oxygène, la ventilation artificielle, ou, plus couramment, respiration artificielle, doit être entreprise immédiatement.
La méthode de ventilation artificielle la plus simple est la technique appelée couramment « bouche-à-bouche » par laquelle on insuffle de l’air dans les poumons de la victime. Au préalable, tout corps étranger doit être rapidement mais doucement retiré de la bouche. La victime étant allongée sur le dos, le sauveteur lui incline la tête en arrière (en plaçant une main sous la nuque et l’autre sur le front). Lorsque la tête est correctement positionnée, le sauveteur pince les narines de la victime avec ses doigts afin que l’air ne s’échappe pas. Il inspire profondément, puis, la bouche collée contre celle de la
victime, expire l’air de ses propres poumons. La poitrine de la victime se soulève et le sauveteur retire sa bouche pour permettre l’expiration spontanée. Ce processus est répété environ douze fois par minute chez les adultes et environ vingt fois par minute chez les enfants, la pression et le volume d’air insufflé étant inférieurs à ceux des adultes. La ventilation artificielle ne doit pas être interrompue avant que la personne recommence à respirer spontanément.
La manœuvre de( Heimlich) a pour but de dégager les voies respiratoires obstruées par un corps étranger (petit jouet, aliment, etc.). Le secouriste se tient derrière la victime, ses bras passés autour de la taille, l’une de ses mains fermée en poing et placée à mi-hauteur entre le nombril et la cage thoracique, son autre main recouvrant le poing. Il comprime alors vivement l’abdomen vers l’intérieur et vers le haut, forçant ainsi l’air contenu dans les poumons à sortir en entraînant le corps étranger.
ARRET CARDIAQUE
Les techniques de secourisme visant à restaurer les pulsations en cas d’arrêt du cœur sont voisines de celles utilisées en cas d’asphyxie. La procédure consiste à effectuer un massage cardiaque externe visant à maintenir le débit sanguin, et à mettre en œuvre en même temps une technique de ventilation artificielle.
La victime est allongée sur le dos, sur une surface dure, et ses voies respiratoires sont désobstruées. Le sauveteur s’agenouille à ses côtés et, de ses deux mains, appuie fortement sur le sternum, ce qui expulse le sang du cœur dans les artères. Lorsqu’il relâche sa pression, le sang des veines retourne vers le cœur. Les pressions doivent être brèves et réalisées sur un rythme régulier.
S’il n’y a qu’un seul secouriste, la ventilation par le bouche-à-bouche est pratiquée deux fois toutes les quinze pressions thoraciques. Cette technique est épuisante, et il est préférable que deux personnes se relaient pour ranimer le malade. La ventilation par le bouche-à-bouche est alors pratiquée toutes les cinq pressions sternales. Même si la victime ne présente aucun signe de retour à la vie, la manœuvre doit être répétée jusqu’à l’arrivée des secours.
PERTE DE CNNASSANCE ET COMA
Une perte de connaissance est souvent due à une irrigation sanguine temporairement insuffisante au niveau du cerveau, à une lésion des neurones ou à un trouble de leur fonctionnement. Un état
d’inconscience prolongé est appelé coma. La perte de connaissance ou le coma sont dits profonds si la victime ne peut pas être réveillée par une stimulation extérieure. Les causes sont extrêmement nombreuses : insuffisance cardiaque aiguë, accident vasculaire cérébral, épilepsie, diabète, traumatisme du crâne et tous les troubles décrits précédemment (asphyxie, arrêt cardiaque, etc.).
Le premier geste est de faire allonger une personne qui a un malaise, afin qu’elle ne se blesse pas en tombant si une perte de connaissance complète survient. Pour rétablir une bonne
circulation cérébrale, les pieds de la personne doivent être surélevés. Si la personne est inconsciente, il faut la placer en position latérale de sécurité. Dans le cas d’une crise d’épilepsie, tout ce que le sauveteur peut faire est d’empêcher la victime de se blesser en attendant qu’elle se réveille spontanément.
HEMORRAGIE
En cas de blessure, un saignement par lésion artérielle se reconnaît par des jets en saccades de sang rouge vif. Au contraire, l’hémorragie veineuse provoque un écoulement continu et en nappe de sang rouge foncé. En fait, on considère actuellement que cette distinction classique n’a pas de conséquences pratiques pour un secouriste, car les gestes qu’il doit accomplir sont les mêmes dans les deux situations.
Pour arrêter une hémorragie, il faut avant tout comprimer la blessure, avant de faire allonger l’accidenté. Une compresse stérile ou un linge propre doit être maintenu fermement sur la plaie avec la main, puis à l’aide d’un bandage. Pour faciliter le processus de coagulation, les compresses imbibées de sang ne doivent pas être retirées de la plaie ; en revanche, on peut ajouter d’autres compresses par-dessus.
Lorsqu’on ne peut poser un pansement compressif, ou quand celui-ci est inefficace, il faut comprimer l’artère correspondante en amont de la blessure. Le point de compression principal de l’artère brachiale se situe approximativement entre le coude et le creux axillaire, sur la face interne du bras. Les points de compression principaux de l’artère fémorale se situent au centre de la face interne de la cuisse et dans le creux de l’aine. La circulation du sang vers le visage peut être interrompue par une pression exercée au-dessous de la mâchoire, environ 2,5 cm en avant de l’angle de la mâchoire, avec le côté de l’index ou de la main. Une hémorragie survenant au-dessus des yeux peut être stoppée par une pression sur un point situé en avant de l’oreille.
INTOXICATION ET INGESTIO DE PRODUITS CAUSTIQUE
Parmi les poisons absorbés accidentellement ou dans un but suicidaire figurent des médicaments, des herbicides, des insecticides et des produits ménagers.
L’ingestion d’une substance toxique provoque des symptômes très variable selon la substance incriminée : nausées, douleurs abdominales, vomissements, etc.
Pour porter secours à une personne ayant avalé une substance toxique, il est capital d’identifier cette substance, soit en interrogeant la victime, soit en cherchant l’emballage. De nombreux conditionnements de substances toxiques comportent sur l’étiquette la composition précise du produit (dont la connaissance sera capitale ultérieurement pour les médecins), et parfois le nom de l’antidote.
En dehors de cette recherche, la première et la seule mesure à prendre est de téléphoner aux secours spécialisés (centre 15, pompiers s’il s’agit d’un accident), qui donneront parfois des conseils sur la marche à suivre.
Une personne qui n’est pas médecin doit s’abstenir de tout geste. Il ne faut pas faire vomir, ni donner à boire (même du lait, contrairement à ce qu’affirme la croyance populaire). Ces initiatives peuvent se révéler inefficaces, voire dangereuses. Il faut savoir, par exemple, que, si l’on fait vomir la victime qui a ingéré une substance caustique, le liquide, en remontant, brûle une seconde fois l’œsophage sur toute sa longueur.
BRULURES
Les causes habituelles de brûlure sont l’exposition au feu, à un métal brûlant, à un rayonnement, à un produit chimique ou à un courant électrique.
Les brûlures sont classées selon la profondeur de la lésion et la surface de la zone touchée. Une brûlure du premier degré, limitée à l’épiderme, se caractérise par une rougeur. Une brûlure du second degré est caractérisée par une cloque remplie de liquide. Une brûlure du troisième degré implique la carbonisation et la destruction des cellules épidermiques. La gravité d’une brûlure dépend également de l’étendue de la zone brûlée, exprimée en pourcentage de la surface corporelle totale. Les brûlures graves provoquent un choc et une perte importante de liquides provenant des tissus et du plasma sanguin. Une personne souffrant de brûlures du troisième degré sur
plus de 10 p. 100 de sa surface corporelle doit être hospitalisée dès que possible.
L’objet des premiers soins en cas de brûlures est d’éviter l’état de choc, l’infection des tissus brûlés et la douleur. Le rinçage à l’eau froide des brûlures bénignes soulage la douleur. Une compresse stérile épaisse peut ensuite être appliquée sur la zone brûlée pour empêcher toute contamination. Une crème peut être conseillée par le pharmacien. Les cloques ne doivent être retirées que par un médecin. Pour les brûlures graves, il ne faut appliquer ni compresses mouillées ni pommades, et des soins spécialisés immédiats sont indispensables. On évite de retirer les vêtements, ce qui risquerait d’arracher l’épiderme sous-jacent et, en fait, d’aggraver la brûlure. Le premier soin à appliquer sur une brûlure par produit chimique est le rinçage immédiat et abondant des zones lésées, à l’eau du robinet.
INSOLATION ET COUP CHALEUR
Le coup de chaleur est une augmentation importante de la température du corps due à un excès de la quantité de chaleur, résultant à la fois d’une activation de la production interne (lors d’un exercice physique, par exemple) et d’une surcharge extérieure. On parle d’insolation quand la cause est une exposition prolongée au soleil. Une partie des troubles provient directement de la perte en eau et en sels minéraux provoquée par la sudation.
Outre l’élévation de la température centrale, les symptômes du coup de chaleur sont une rougeur et une forte chaleur de la peau associées à une absence de transpiration ; une accélération du pouls ; une gêne à la respiration ; une dilatation des pupilles ; des maux de tête et des vomissements. De plus, la personne peut perdre connaissance.
La victime doit être transportée dans un endroit frais et mise au repos. Le corps doit être dévêtu et refroidi progressivement en appliquant de l’eau fraîche. Des dispositions doivent être prises
immédiatement pour transporter la victime à l’hôpital, où le traitement sera complété par une réhydratation.
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Les objectifs du secourisme sont multiples : protéger le blessé d’une source de danger ; alerter les secours spécialisés ; effectuer les premiers soins permettant de soulager la douleur et l’anxiété, et d’empêcher l’aggravation de l’état de la victime, dans l’attente d’une prise en charge médicale plus appropriée. Dans les cas extrêmes, ces premiers soins peuvent sauver la vie de la personne secourue.
PRINCIPES GENERAUX
Les premiers soins varient en fonction de la nature du problème et des compétences du secouriste. Celui-ci doit être conscient des gestes à ne pas faire, qui risquent d’entraîner des complications. Malgré la grande diversité des situations possibles, certains principes de secourisme s’appliquent à tous les cas d’urgence.
Il est important d’éviter la panique et la précipitation. À moins que la victime soit dans une position qui menace d’aggraver son état, elle ne doit pas être déplacée. Si on la déplace, il faut le faire selon une technique précise qui permet, par exemple, de ne pas provoquer de mouvements au niveau de la colonne vertébrale.
Une personne suffisamment compétente peut rechercher prudemment d’éventuelles plaies, des brûlures ou des fractures. Si elle est consciente, la victime doit être rassurée. Si la personne a perdu connaissance, si elle a un malaise ou si elle a eu des vomissements, il faut la placer en position allongée et tournée sur le côté (position latérale de sécurité). De plus, aucun liquide ni aliment ne doit lui être donné. Ces
précautions servent à protéger les voies respiratoires contre l’obstruction par la langue (qui survient quand un malade inconscient est sur le dos) et contre l’inhalation de liquides, et évitent que l’estomac soit plein si une intervention chirurgicale était nécessaire.
Certains cas (asphyxie, arrêt cardiaque, hémorragie, etc.) font l’objet de soins immédiats spécifiques pour sauver la vie de la victime. Les gestes de secourisme se rapportant aux grandes fonctions vitales (respiration, circulation, état de conscience) sont appelés ranimation (par opposition à la réanimation par des médecins spécialistes).
Quelle que soit la nature de l’accident ou de la maladie, le patient doit être protégé contre l’état de choc cardio-vasculaire (insuffisance aiguë de la circulation sanguine). Celui-ci est lié surtout à une diminution du volume du sang, mais aussi au stress, aux mouvements, à la position debout et au froid. Les symptômes sont une moiteur et un refroidissement de la peau, une pâleur du visage, un pouls à la fois faible et rapide, une respiration superficielle et accélérée, des nausées, une sensation de soif, une agitation ou, au contraire, une torpeur. Pour éviter cette complication, qui peut être fatale, il faut arrêter une éventuelle hémorragie, rassurer la victime, la maintenir au chaud, la faire s’allonger et ne lui administrer ni médicaments ni alcool.
ASPHYXIE ET ARRET RESPIRATOIRE
En cas d’asphyxie, la respiration est altérée ou arrêtée, et les quantités d’oxygène délivrées aux tissus ne sont plus suffisantes. L’arrêt de l’activité cardiaque suit l’arrêt ou le ralentissement extrême de la respiration, mais après un certain délai (jusqu’à 6 minutes).
Le mécanisme de l’asphyxie est une interruption de l’arrivée d’air dans les poumons, un arrêt des mouvements de la cage thoracique (arrêt ventilatoire), ou une anomalie de fonctionnement de l’hémoglobine (intoxication par le monoxyde de carbone). Les causes sont la pénétration d’un corps étranger (fausse route alimentaire), la noyade, la strangulation, l’absorption d’une dose excessive de certains médicaments, l’intoxication par un gaz.
Pour éviter des lésions cérébrales irréversibles dues au manque d’oxygène, la ventilation artificielle, ou, plus couramment, respiration artificielle, doit être entreprise immédiatement.
La méthode de ventilation artificielle la plus simple est la technique appelée couramment « bouche-à-bouche » par laquelle on insuffle de l’air dans les poumons de la victime. Au préalable, tout corps étranger doit être rapidement mais doucement retiré de la bouche. La victime étant allongée sur le dos, le sauveteur lui incline la tête en arrière (en plaçant une main sous la nuque et l’autre sur le front). Lorsque la tête est correctement positionnée, le sauveteur pince les narines de la victime avec ses doigts afin que l’air ne s’échappe pas. Il inspire profondément, puis, la bouche collée contre celle de la
victime, expire l’air de ses propres poumons. La poitrine de la victime se soulève et le sauveteur retire sa bouche pour permettre l’expiration spontanée. Ce processus est répété environ douze fois par minute chez les adultes et environ vingt fois par minute chez les enfants, la pression et le volume d’air insufflé étant inférieurs à ceux des adultes. La ventilation artificielle ne doit pas être interrompue avant que la personne recommence à respirer spontanément.
La manœuvre de( Heimlich) a pour but de dégager les voies respiratoires obstruées par un corps étranger (petit jouet, aliment, etc.). Le secouriste se tient derrière la victime, ses bras passés autour de la taille, l’une de ses mains fermée en poing et placée à mi-hauteur entre le nombril et la cage thoracique, son autre main recouvrant le poing. Il comprime alors vivement l’abdomen vers l’intérieur et vers le haut, forçant ainsi l’air contenu dans les poumons à sortir en entraînant le corps étranger.
ARRET CARDIAQUE
Les techniques de secourisme visant à restaurer les pulsations en cas d’arrêt du cœur sont voisines de celles utilisées en cas d’asphyxie. La procédure consiste à effectuer un massage cardiaque externe visant à maintenir le débit sanguin, et à mettre en œuvre en même temps une technique de ventilation artificielle.
La victime est allongée sur le dos, sur une surface dure, et ses voies respiratoires sont désobstruées. Le sauveteur s’agenouille à ses côtés et, de ses deux mains, appuie fortement sur le sternum, ce qui expulse le sang du cœur dans les artères. Lorsqu’il relâche sa pression, le sang des veines retourne vers le cœur. Les pressions doivent être brèves et réalisées sur un rythme régulier.
S’il n’y a qu’un seul secouriste, la ventilation par le bouche-à-bouche est pratiquée deux fois toutes les quinze pressions thoraciques. Cette technique est épuisante, et il est préférable que deux personnes se relaient pour ranimer le malade. La ventilation par le bouche-à-bouche est alors pratiquée toutes les cinq pressions sternales. Même si la victime ne présente aucun signe de retour à la vie, la manœuvre doit être répétée jusqu’à l’arrivée des secours.
PERTE DE CNNASSANCE ET COMA
Une perte de connaissance est souvent due à une irrigation sanguine temporairement insuffisante au niveau du cerveau, à une lésion des neurones ou à un trouble de leur fonctionnement. Un état
d’inconscience prolongé est appelé coma. La perte de connaissance ou le coma sont dits profonds si la victime ne peut pas être réveillée par une stimulation extérieure. Les causes sont extrêmement nombreuses : insuffisance cardiaque aiguë, accident vasculaire cérébral, épilepsie, diabète, traumatisme du crâne et tous les troubles décrits précédemment (asphyxie, arrêt cardiaque, etc.).
Le premier geste est de faire allonger une personne qui a un malaise, afin qu’elle ne se blesse pas en tombant si une perte de connaissance complète survient. Pour rétablir une bonne
circulation cérébrale, les pieds de la personne doivent être surélevés. Si la personne est inconsciente, il faut la placer en position latérale de sécurité. Dans le cas d’une crise d’épilepsie, tout ce que le sauveteur peut faire est d’empêcher la victime de se blesser en attendant qu’elle se réveille spontanément.
HEMORRAGIE
En cas de blessure, un saignement par lésion artérielle se reconnaît par des jets en saccades de sang rouge vif. Au contraire, l’hémorragie veineuse provoque un écoulement continu et en nappe de sang rouge foncé. En fait, on considère actuellement que cette distinction classique n’a pas de conséquences pratiques pour un secouriste, car les gestes qu’il doit accomplir sont les mêmes dans les deux situations.
Pour arrêter une hémorragie, il faut avant tout comprimer la blessure, avant de faire allonger l’accidenté. Une compresse stérile ou un linge propre doit être maintenu fermement sur la plaie avec la main, puis à l’aide d’un bandage. Pour faciliter le processus de coagulation, les compresses imbibées de sang ne doivent pas être retirées de la plaie ; en revanche, on peut ajouter d’autres compresses par-dessus.
Lorsqu’on ne peut poser un pansement compressif, ou quand celui-ci est inefficace, il faut comprimer l’artère correspondante en amont de la blessure. Le point de compression principal de l’artère brachiale se situe approximativement entre le coude et le creux axillaire, sur la face interne du bras. Les points de compression principaux de l’artère fémorale se situent au centre de la face interne de la cuisse et dans le creux de l’aine. La circulation du sang vers le visage peut être interrompue par une pression exercée au-dessous de la mâchoire, environ 2,5 cm en avant de l’angle de la mâchoire, avec le côté de l’index ou de la main. Une hémorragie survenant au-dessus des yeux peut être stoppée par une pression sur un point situé en avant de l’oreille.
INTOXICATION ET INGESTIO DE PRODUITS CAUSTIQUE
Parmi les poisons absorbés accidentellement ou dans un but suicidaire figurent des médicaments, des herbicides, des insecticides et des produits ménagers.
L’ingestion d’une substance toxique provoque des symptômes très variable selon la substance incriminée : nausées, douleurs abdominales, vomissements, etc.
Pour porter secours à une personne ayant avalé une substance toxique, il est capital d’identifier cette substance, soit en interrogeant la victime, soit en cherchant l’emballage. De nombreux conditionnements de substances toxiques comportent sur l’étiquette la composition précise du produit (dont la connaissance sera capitale ultérieurement pour les médecins), et parfois le nom de l’antidote.
En dehors de cette recherche, la première et la seule mesure à prendre est de téléphoner aux secours spécialisés (centre 15, pompiers s’il s’agit d’un accident), qui donneront parfois des conseils sur la marche à suivre.
Une personne qui n’est pas médecin doit s’abstenir de tout geste. Il ne faut pas faire vomir, ni donner à boire (même du lait, contrairement à ce qu’affirme la croyance populaire). Ces initiatives peuvent se révéler inefficaces, voire dangereuses. Il faut savoir, par exemple, que, si l’on fait vomir la victime qui a ingéré une substance caustique, le liquide, en remontant, brûle une seconde fois l’œsophage sur toute sa longueur.
BRULURES
Les causes habituelles de brûlure sont l’exposition au feu, à un métal brûlant, à un rayonnement, à un produit chimique ou à un courant électrique.
Les brûlures sont classées selon la profondeur de la lésion et la surface de la zone touchée. Une brûlure du premier degré, limitée à l’épiderme, se caractérise par une rougeur. Une brûlure du second degré est caractérisée par une cloque remplie de liquide. Une brûlure du troisième degré implique la carbonisation et la destruction des cellules épidermiques. La gravité d’une brûlure dépend également de l’étendue de la zone brûlée, exprimée en pourcentage de la surface corporelle totale. Les brûlures graves provoquent un choc et une perte importante de liquides provenant des tissus et du plasma sanguin. Une personne souffrant de brûlures du troisième degré sur
plus de 10 p. 100 de sa surface corporelle doit être hospitalisée dès que possible.
L’objet des premiers soins en cas de brûlures est d’éviter l’état de choc, l’infection des tissus brûlés et la douleur. Le rinçage à l’eau froide des brûlures bénignes soulage la douleur. Une compresse stérile épaisse peut ensuite être appliquée sur la zone brûlée pour empêcher toute contamination. Une crème peut être conseillée par le pharmacien. Les cloques ne doivent être retirées que par un médecin. Pour les brûlures graves, il ne faut appliquer ni compresses mouillées ni pommades, et des soins spécialisés immédiats sont indispensables. On évite de retirer les vêtements, ce qui risquerait d’arracher l’épiderme sous-jacent et, en fait, d’aggraver la brûlure. Le premier soin à appliquer sur une brûlure par produit chimique est le rinçage immédiat et abondant des zones lésées, à l’eau du robinet.
INSOLATION ET COUP CHALEUR
Le coup de chaleur est une augmentation importante de la température du corps due à un excès de la quantité de chaleur, résultant à la fois d’une activation de la production interne (lors d’un exercice physique, par exemple) et d’une surcharge extérieure. On parle d’insolation quand la cause est une exposition prolongée au soleil. Une partie des troubles provient directement de la perte en eau et en sels minéraux provoquée par la sudation.
Outre l’élévation de la température centrale, les symptômes du coup de chaleur sont une rougeur et une forte chaleur de la peau associées à une absence de transpiration ; une accélération du pouls ; une gêne à la respiration ; une dilatation des pupilles ; des maux de tête et des vomissements. De plus, la personne peut perdre connaissance.
La victime doit être transportée dans un endroit frais et mise au repos. Le corps doit être dévêtu et refroidi progressivement en appliquant de l’eau fraîche. Des dispositions doivent être prises
immédiatement pour transporter la victime à l’hôpital, où le traitement sera complété par une réhydratation.
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