Lutte.......
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Lutte.......
PRESENTATION
Lutte (sport), terme générique désignant les systèmes de combat à mains nues où les adversaires se mesurent au corps à corps, par opposition aux boxes pieds-poings. Plus spécifiquement, la lutte désigne l’art de combat ancien des Grecs puis des Romains, ainsi que les deux disciplines olympiques - lutte gréco-romaine et lutte libre- dont celui-ci est à l’origine.
REPERES HISTORIQUES
LES LUTTES ANCIENNES
Les origines de la lutte se confondent avec celles de l'Homme ; il n’est d'art plus ancien ni plus universel, même si son évolution a connu des divergences, des adaptations et des enrichissements locaux. Le combat de lutte, parfois ritualisé afin d’effrayer les divinités, est toujours une démonstration de courage et un moyen d’éducation : on ne lutte pas pour tuer son adversaire-il existe d’autres méthodes de combat et d’autres armes pour cela, bien plus efficaces -, mais pour se mesurer, pour s’éprouver. Le corps à corps ne laisse en effet aucune place à la tricherie, à la fuite ou à la lâcheté : nu ou peu couvert, sans autre arme que son propre corps et son intelligence, il s’agit de trouver une solution au problème que pose l’adversaire, dans le respect des règles et sous le regard de la communauté.
Il est impossible de citer toutes les luttes particulières. Chaque tribu, chaque ethnie, chaque communauté, chaque civilisation a développé son propre système et ses propres règles. Au Japon naît ainsi le sumo, en Asie continentale la lutte mongole, qui a influencé fortement les traditions anciennes des luttes chinoise, russe, indienne, pakistanaise, mais également iranienne et turque. En Chine, les empereurs entretiennent jusqu'au XXe siècle des lutteurs à leur cour. Les luttes africaines, indénombrables de façon fiable, restent aujourd’hui encore méconnues, de même que celles des îles du Pacifique ou des tribus amérindiennes. En Europe enfin, on
compte autant de types de lutte que de peuples anciens, certaines traditions régionales ayant d’ailleurs perduré jusqu’à nos jours.
LES TRADITIONS GRECQUE ET ROMINE ET LA LUTTEN OCCIDENT
La lutte grecque trouve son origine dans la lutte sumérienne (voir Sumer) ou égyptienne, activité présente sur certains bas-reliefs datant du troisième millénaire av. J.-C. En Grèce, l’apprentissage de la lutte fait partie de l'éducation du jeune homme et constitue, avec l’athlétisme, la première discipline inscrite au programme des jeux Olympiens à partir de 708 av. J.C., comprenant deux épreuves : la première comptabilise les « tombés », tandis que la seconde, appelée pancrace, combine des éléments de lutte et de boxe et ne s’achève qu’avec l’abandon d’un des deux adversaires.
Après la chute de l'Empire romain, les références à la lutte se font plus rares. La tradition se perpétue néanmoins, notamment grâce à la protection des maisons royales, dont les plus célèbres mécènes sont les souverains anglais Henri VIII et Charles II, ainsi que le roi de France François Ier.
LA LUTTE PROFESSIONNELLE ET LE CATCH
La lutte professionnelle connaît un essor considérable au cours du XIXe siècle : les lutteurs se produisent alors dans les foires, défiant les badauds et les champions locaux. Ces spectacles remportent un succès notable et gagnent en popularité jusque dans les premières décennies du XXe siècle, lorsque le catch prend la relève.
Le catch se définit plutôt comme un combat-spectacle, très populaire aux États-Unis, où les rôles du vainqueur et du perdant sont décidés à l’avance. Il met l'accent sur une dramatique particulière dont le spectateur est partie prenante, appelé à manifester son enthousiasme, son inquiétude ou son soutien pour le bon lutteur au style orthodoxe et loyal, et à conspuer le lutteur méchant, lâche, brutal et forcément tricheur.
LES LUTTES OLYMPIQUES
Parallèlement, dans la seconde moitié du XIXe siècle, deux types de lutte sportive apparaissent : la première est la lutte gréco-romaine, qui se développe surtout en France, au cours de laquelle les actions ne peuvent être portées ni sur les jambes, ni à l'aide des jambes ; la seconde est la lutte libre, populaire surtout en Angleterre et aux États-Unis, où les actions sur les jambes ou à l'aide de celles-ci sont autorisées. La lutte libre est aujourd’hui la forme de lutte la plus
pratiquée dans le monde, particulièrement populaire aux États-Unis où elle est le premier sport scolaire et universitaire.
La lutte gréco-romaine figure au programme des premiers jeux Olympiques de l'ère moderne, en 1896. La lutte libre la remplace à partir de 1904, puis les deux styles sont présents aux Jeux à partir de 1924.
La Fédération française de lutte (FFL) apparaît en 1913 (voir fédérations sportives), tandis que la Fédération internationale de lutte amateur (FILA) est constituée en 1911, mais périclite avant d’être reformée en 1920. Elle supervise et structure les deux styles de lutte sportive, ainsi que la lutte féminine, discipline fédérale depuis 1972 avec un règlement spécifique. La FILA est également responsable de la tenue des compétitions lors des jeux Olympiques, et organise les Championnats du monde de lutte gréco-romaine depuis 1950 et de lutte libre depuis 1951.
LORGANISATION DE COMPETITION
Les deux styles de lutte font l’objet de compétitions organisées selon des catégories de poids contrôlées la veille de la compétition. Les catégories seniors hommes sont : - 54 kg (mais plus de 48 kg), - 58 kg, - 63 kg, - 69 kg, - 76 kg, - 85 kg, - 97 kg, + 97 kg (mais moins de 130 kg). Les catégories seniors femmes sont : - 46 kg (mais plus de 41 kg), - 51 kg, - 56 kg, - 62 kg, - 68 kg, + 68 kg (mais moins de 75 kg). Le temps de combat est de deux périodes de 3 minutes avec une pause de 30 secondes pour les seniors masculins et féminins, suivies d’une éventuelle prolongation de 3 minutes. La surface de compétition, un cercle de 9 m de diamètre, est constituée d'un tapis dont les qualités sont définies par la FILA.
La tenue des lutteurs est un maillot ajusté de couleur bleue ou rouge, qui peut couvrir l'ensemble du corps en lutte gréco-romaine et doit s'arrêter à mi-cuisse en lutte libre. Les lutteurs portent également des chaussures de lutte et un protège-oreilles, facultatif pour les seniors masculins.
Trois personnes se partagent la responsabilité de l'arbitrage : un arbitre, un juge qui confirme ou conteste la décision de l'arbitre et inscrit le score, et un chef de tapis qui veille à la bonne tenue du combat et n’intervient dans les décisions qu'en cas de litige entre l’arbitre et le juge.
LA COMBAT
Les lutteurs commencent la rencontre debout, mais celle-ci peut se poursuivre à terre. Le combat peut être arrêté avant la fin du temps réglementaire en cas d’obtention d’un « tombé », d’une supériorité technique évidente (différence de 10 points entre les deux combattants), ou en cas de disqualification, d’abandon, de blessure ou de forfait de l'adversaire. En cas de déroulement normal, la victoire finale revient au lutteur qui a marqué le plus de points (au moins trois) pendant le temps réglementaire ou la prolongation. En cas d’égalité ou de résultat inférieur à trois points à la fin de la prolongation, c’est l’arbitre qui désigne le vainqueur.
Est considéré comme « tombé » le lutteur maintenu par son adversaire les deux épaules au sol pendant une durée suffisante pour permettre à l'arbitre de constater le contrôle total. Pour que le tombé soit reconnu comme valable, l’arbitre doit obtenir l’accord du juge et / ou du chef de tapis. Pour toutes les autres actions ne se soldant pas par un tombé, le lutteur se voit attribuer un, deux, trois ou cinq points, en fonction de l’amplitude de sa technique et de la mise en danger de l’adversaire qui en résulte.
Lutte (sport), terme générique désignant les systèmes de combat à mains nues où les adversaires se mesurent au corps à corps, par opposition aux boxes pieds-poings. Plus spécifiquement, la lutte désigne l’art de combat ancien des Grecs puis des Romains, ainsi que les deux disciplines olympiques - lutte gréco-romaine et lutte libre- dont celui-ci est à l’origine.
REPERES HISTORIQUES
LES LUTTES ANCIENNES
Les origines de la lutte se confondent avec celles de l'Homme ; il n’est d'art plus ancien ni plus universel, même si son évolution a connu des divergences, des adaptations et des enrichissements locaux. Le combat de lutte, parfois ritualisé afin d’effrayer les divinités, est toujours une démonstration de courage et un moyen d’éducation : on ne lutte pas pour tuer son adversaire-il existe d’autres méthodes de combat et d’autres armes pour cela, bien plus efficaces -, mais pour se mesurer, pour s’éprouver. Le corps à corps ne laisse en effet aucune place à la tricherie, à la fuite ou à la lâcheté : nu ou peu couvert, sans autre arme que son propre corps et son intelligence, il s’agit de trouver une solution au problème que pose l’adversaire, dans le respect des règles et sous le regard de la communauté.
Il est impossible de citer toutes les luttes particulières. Chaque tribu, chaque ethnie, chaque communauté, chaque civilisation a développé son propre système et ses propres règles. Au Japon naît ainsi le sumo, en Asie continentale la lutte mongole, qui a influencé fortement les traditions anciennes des luttes chinoise, russe, indienne, pakistanaise, mais également iranienne et turque. En Chine, les empereurs entretiennent jusqu'au XXe siècle des lutteurs à leur cour. Les luttes africaines, indénombrables de façon fiable, restent aujourd’hui encore méconnues, de même que celles des îles du Pacifique ou des tribus amérindiennes. En Europe enfin, on
compte autant de types de lutte que de peuples anciens, certaines traditions régionales ayant d’ailleurs perduré jusqu’à nos jours.
LES TRADITIONS GRECQUE ET ROMINE ET LA LUTTEN OCCIDENT
La lutte grecque trouve son origine dans la lutte sumérienne (voir Sumer) ou égyptienne, activité présente sur certains bas-reliefs datant du troisième millénaire av. J.-C. En Grèce, l’apprentissage de la lutte fait partie de l'éducation du jeune homme et constitue, avec l’athlétisme, la première discipline inscrite au programme des jeux Olympiens à partir de 708 av. J.C., comprenant deux épreuves : la première comptabilise les « tombés », tandis que la seconde, appelée pancrace, combine des éléments de lutte et de boxe et ne s’achève qu’avec l’abandon d’un des deux adversaires.
Après la chute de l'Empire romain, les références à la lutte se font plus rares. La tradition se perpétue néanmoins, notamment grâce à la protection des maisons royales, dont les plus célèbres mécènes sont les souverains anglais Henri VIII et Charles II, ainsi que le roi de France François Ier.
LA LUTTE PROFESSIONNELLE ET LE CATCH
La lutte professionnelle connaît un essor considérable au cours du XIXe siècle : les lutteurs se produisent alors dans les foires, défiant les badauds et les champions locaux. Ces spectacles remportent un succès notable et gagnent en popularité jusque dans les premières décennies du XXe siècle, lorsque le catch prend la relève.
Le catch se définit plutôt comme un combat-spectacle, très populaire aux États-Unis, où les rôles du vainqueur et du perdant sont décidés à l’avance. Il met l'accent sur une dramatique particulière dont le spectateur est partie prenante, appelé à manifester son enthousiasme, son inquiétude ou son soutien pour le bon lutteur au style orthodoxe et loyal, et à conspuer le lutteur méchant, lâche, brutal et forcément tricheur.
LES LUTTES OLYMPIQUES
Parallèlement, dans la seconde moitié du XIXe siècle, deux types de lutte sportive apparaissent : la première est la lutte gréco-romaine, qui se développe surtout en France, au cours de laquelle les actions ne peuvent être portées ni sur les jambes, ni à l'aide des jambes ; la seconde est la lutte libre, populaire surtout en Angleterre et aux États-Unis, où les actions sur les jambes ou à l'aide de celles-ci sont autorisées. La lutte libre est aujourd’hui la forme de lutte la plus
pratiquée dans le monde, particulièrement populaire aux États-Unis où elle est le premier sport scolaire et universitaire.
La lutte gréco-romaine figure au programme des premiers jeux Olympiques de l'ère moderne, en 1896. La lutte libre la remplace à partir de 1904, puis les deux styles sont présents aux Jeux à partir de 1924.
La Fédération française de lutte (FFL) apparaît en 1913 (voir fédérations sportives), tandis que la Fédération internationale de lutte amateur (FILA) est constituée en 1911, mais périclite avant d’être reformée en 1920. Elle supervise et structure les deux styles de lutte sportive, ainsi que la lutte féminine, discipline fédérale depuis 1972 avec un règlement spécifique. La FILA est également responsable de la tenue des compétitions lors des jeux Olympiques, et organise les Championnats du monde de lutte gréco-romaine depuis 1950 et de lutte libre depuis 1951.
LORGANISATION DE COMPETITION
Les deux styles de lutte font l’objet de compétitions organisées selon des catégories de poids contrôlées la veille de la compétition. Les catégories seniors hommes sont : - 54 kg (mais plus de 48 kg), - 58 kg, - 63 kg, - 69 kg, - 76 kg, - 85 kg, - 97 kg, + 97 kg (mais moins de 130 kg). Les catégories seniors femmes sont : - 46 kg (mais plus de 41 kg), - 51 kg, - 56 kg, - 62 kg, - 68 kg, + 68 kg (mais moins de 75 kg). Le temps de combat est de deux périodes de 3 minutes avec une pause de 30 secondes pour les seniors masculins et féminins, suivies d’une éventuelle prolongation de 3 minutes. La surface de compétition, un cercle de 9 m de diamètre, est constituée d'un tapis dont les qualités sont définies par la FILA.
La tenue des lutteurs est un maillot ajusté de couleur bleue ou rouge, qui peut couvrir l'ensemble du corps en lutte gréco-romaine et doit s'arrêter à mi-cuisse en lutte libre. Les lutteurs portent également des chaussures de lutte et un protège-oreilles, facultatif pour les seniors masculins.
Trois personnes se partagent la responsabilité de l'arbitrage : un arbitre, un juge qui confirme ou conteste la décision de l'arbitre et inscrit le score, et un chef de tapis qui veille à la bonne tenue du combat et n’intervient dans les décisions qu'en cas de litige entre l’arbitre et le juge.
LA COMBAT
Les lutteurs commencent la rencontre debout, mais celle-ci peut se poursuivre à terre. Le combat peut être arrêté avant la fin du temps réglementaire en cas d’obtention d’un « tombé », d’une supériorité technique évidente (différence de 10 points entre les deux combattants), ou en cas de disqualification, d’abandon, de blessure ou de forfait de l'adversaire. En cas de déroulement normal, la victoire finale revient au lutteur qui a marqué le plus de points (au moins trois) pendant le temps réglementaire ou la prolongation. En cas d’égalité ou de résultat inférieur à trois points à la fin de la prolongation, c’est l’arbitre qui désigne le vainqueur.
Est considéré comme « tombé » le lutteur maintenu par son adversaire les deux épaules au sol pendant une durée suffisante pour permettre à l'arbitre de constater le contrôle total. Pour que le tombé soit reconnu comme valable, l’arbitre doit obtenir l’accord du juge et / ou du chef de tapis. Pour toutes les autres actions ne se soldant pas par un tombé, le lutteur se voit attribuer un, deux, trois ou cinq points, en fonction de l’amplitude de sa technique et de la mise en danger de l’adversaire qui en résulte.
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