sport, médecine

PRESENTATION

sport, médecine du, branche de la médecine étudiant les effets de l’activité physique sur le corps humain et le diagnostic, le traitement et la prévention des blessures d’origine sportive.
PHYSIOLOGIE DE L ACTIVITE PHYSIQUE
Les chercheurs reconnaissent deux types d’activité physique : isotonique et isométrique. Une activité est dite isotonique si l’effort musculaire est prolongé et la résistance faible (course à pied, natation, gymnastique). Elle est dite isométrique si l’effort musculaire est bref et la résistance élevée (haltérophilie, musculation). L’activité isométrique favorise plutôt le développement des muscles volumineux alors que l’exercice isotonique est bénéfique au système cardio-vasculaire. Ce dernier s’adapte à l’effort en augmentant le volume de sang expulsé par le cœur à chaque contraction et en développant les petits vaisseaux sanguins qui apportent l’oxygène aux muscles. Ces modifications permettent de prolonger une activité soutenue. Aucun des deux types d’exercice n’augmente le nombre de fibres musculaires mais tous deux, et en particulier l’activité isométrique, les rendent plus épaisses et augmentent leur potentiel de stockage en glycogène, véritable carburant de l’activité musculaire.
TRAUMATOLOGIE SPORTIVE
Des enquêtes ont démontré que, dans la plupart des cas, les footballeurs et les basketteurs se blessent au genou soit par torsion, soit par pression latérale. Le traitement chirurgical de ces

blessures est beaucoup plus simple depuis l’invention de l’arthroscope, un instrument muni d’une fibre optique et d’une lampe, pouvant être

introduit dans l’articulation du genou par une petite incision. Les coureurs de fond se blessent également au genou mais la « fracture de marche » est une pathologie plus fréquente. Il s’agit d’un affaiblissement de l’avant du tibia à cause d’une pratique excessive, qui provoque des douleurs et parfois un effritement osseux. Les déchirures ligamentaires sont plus répandues chez les
gymnastes. La plupart de ces troubles guérissent avec le repos. La prévention des blessures dépend principalement d’une bonne préparation physique. Les athlètes disposent également de meilleures protections, casques pour le hockey ou lunettes pour le squash par exemple.
L’utilisation illégale de médicaments et de substances comme les stéroïdes destinés à améliorer les performances sportives ont motivé de nombreuses enquêtes depuis les années 1960. Les stéroïdes anabolisants améliorent la force et l’endurance mais ils ont également des effets secondaires nocifs (troubles hépatiques par exemple). Des analyses permettant de détecter des analgésiques narcotiques, comme l’héroïne, et les stimulants, comme les amphétamines, ont été pratiquées pour la première fois lors des jeux Olympiques de 1968. Les stéroïdes anabolisants n’ont été interdits qu’en 1974, date à laquelle un test fiable a été mis au point. Le statut illégal de certains médicaments n’est pas accepté par toutes les fédérations sportives nationales et internationales, pour diverses raisons : incertitude des résultats d’analyse, doutes concernant l’exclusion de certaines substances médicinales ou de produits courants comme la caféine, manque d’intérêt ou crainte de résultats sportifs décevants.