LES LANCERS
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LES LANCERS
1- LANCER DE POIDS
Le lancer de poids est une épreuve au cours de laquelle le concurrent doit lancer aussi loin que possible une sphère en métal qui pèse 7,26 kg chez les hommes et 4 kg chez les femmes. Le lancer s’effectue à partir d’un cercle de 2,10 m de diamètre.
Au départ, le compétiteur tient le poids entre les doigts, à hauteur d’épaule ; le poids est sous le menton. À demi accroupi, il prend ensuite son élan tout en restant à l’intérieur du cercle ; lorsqu’il atteint le bord opposé du cercle, il se relève brusquement et lance le poids en tendant violemment le bras. Le poids est en fait poussé et non lancé. Le mouvement doit être exécuté à une main et le poids ne doit pas être amené en arrière de l’épaule pour prendre de l’élan.
Chaque concurrent a droit à trois essais ; les sept meilleurs lanceurs ont droit à trois lancers supplémentaires. La distance prise en compte va du point d’impact au bord intérieur du cercle, selon une ligne droite tracée à partir du centre du cercle. Les concurrents sont classés en fonction de leur meilleur résultat. Si le concurrent sort du cercle, son lancer n’est pas valable.
2- LANCER DU DISQUE
Le disque est en bois ou en métal avec une jante en métal ; le lancer s’effectue à partir d’un cercle de 2,50 m de diamètre. Pour les épreuves messieurs, le disque mesure de 219 à 221 mm de diamètre et de 44 à 46 mm d’épaisseur ; il pèse 2 kg. Pour les épreuves dames, il mesure de 180 à 182 mm de diamètre, 37 à 39 mm d’épaisseur et pèse 1 kg. Le disque doit être plaqué contre la paume et l’avant-bras du lanceur qui décrit un arc de cercle avec le bras et propulse le disque d’un mouvement sec.
Deux lignes droites partent du centre du cercle et forment un angle à 90° ; le disque doit obligatoirement tomber dans le secteur délimité par ces deux lignes. Une fois que les concurrents sont entrés dans le cercle et se préparent à lancer, ils ne doivent en aucun cas sortir du cercle avant que le disque ait touché le sol.
La distance prise en compte va du point d’impact au bord intérieur du cercle, selon une ligne droite partant du centre du cercle. Chaque concurrent a droit à trois tentatives ; les sept meilleurs lanceurs ont ensuite droit à trois lancers supplémentaires.
3- LANCER DU MARTEAU
Le lancer du marteau consiste à lancer une sphère très lourde reliée à une poignée par un câble. L’ensemble pèse 7,26 kg chez les messieurs et 4 kg chez les dames, et ne dépasse pas 1,20 m de long. Le lancer doit s’effectuer à partir d’un cercle de 2,10 m de
diamètre. Le lanceur prend la poignée à deux mains et fait tournoyer la sphère sans bouger les pieds. Les cercles qu’il décrit ne doivent pas dépasser le niveau de la tête et le niveau du tibia. Lorsque le marteau a suffisamment d’élan, l’athlète fait brusquement trois tours sur lui-même pour donner encore plus de vitesse à la sphère et libère le marteau à un angle de 45°. Pour que le lancer soit valable, le marteau doit tomber dans un secteur de chute imposé de 90°.
Chaque concurrent a droit à trois essais ; les sept meilleurs lanceurs peuvent ensuite exécuter trois lancers supplémentaires. Il y a faute lorsque le concurrent bouge ou que le marteau touche le sol, à l’intérieur ou à l’extérieur du cercle, avant que le lancer ait été correctement réalisé. Les lanceurs de marteau sont généralement grands et musclés mais cette discipline requiert également une excellente coordination des mouvements. Lors des compétitions en salle, les concurrents procèdent de la même manière avec un poids de 15,8 kg.
4- LANCER DU JAVELOT
Le javelot est une lance en métal munie d’une pointe en acier qui mesure au minimum 2,60 m de long pour les épreuves messieurs et 2,20 m pour les épreuves dames ; le javelot pèse au minimum 800 g chez les hommes et 600 g chez les femmes. Une corde est enroulée sur 15 cm au niveau du centre de gravité pour permettre une meilleure prise.
Au départ, les concurrents saisissent le javelot près de son centre de gravité et courent vers une ligne de marquage. Lorsqu’ils approchent de cette ligne, ils se tournent sur un côté, arment le javelot et se préparent à lancer. Pour conserver l’élan acquis lorsqu’ils s’inclinent en arrière pour lancer, ils exécutent un bond ou un pas chassé rapide. Lorsqu’ils atteignent la ligne de marquage, ils se retournent brusquement face à la piste et lancent le javelot. Le lancer n’est pas valable si les concurrents franchissent la ligne ou si la pointe du javelot ne touche pas le sol en premier.
Les concurrents ont droit à trois essais et les sept meilleurs d’entre eux exécutent trois lancers supplémentaires. Les concurrents sont classés en fonction du meilleur lancer.
5- HISTORIQUE ET COMPETITION
L’athlétisme est la plus ancienne discipline sportive en tant que telle et des compétitions sont organisées depuis des milliers d’années. Les jeux Olympiques, créés par les Grecs en 776 av. J.-C. furent les premières compétitions d’athlétisme. Pendant de nombreuses années, la principale discipline olympienne fut le pentathlon, composé du lancer de disque, du lancer de javelot, d’une épreuve de course à pied, du saut en longueur et d’une épreuve de lutte. D’autres épreuves, comme des courses à pied pour hommes en armure, furent par la suite ajoutées au programme. Les Romains poursuivirent la tradition des jeux Olympiques après leur conquête de la Grèce en 146 av. J.-C. En l’an 394, les jeux furent abolis par l’empereur Théodose Ier.
Pendant huit siècles, aucune compétition d’athlétisme n’eut lieu. La tradition reprit en Angleterre au milieu du XIXe siècle et les compétitions d’athlétisme devinrent une des disciplines préférées des Britanniques. En 1834, un groupe d’amateurs britanniques établit une liste des performances minimales exigées pour chaque épreuve, notamment 60 secondes pour le 400 m, 5 minutes pour le mile, 10 minutes pour le 2 miles (3 200 m), 6 m pour le saut en longueur et 1,65 m pour le saut en hauteur. D’autres étapes importantes furent franchies au XIXe siècle avec notamment la première compétition universitaire organisée en 1864 entre les universités d’Oxford et de Cambridge.
En France, le Racing Club (devenu « de France » deux ans plus tard) fut fondé en 1882. La première rencontre internationale eut lieu à la Croix Catelan en 1886. L’année suivante vit la création de l’Union des sociétés françaises de course à pied, devenue en 1889 l’Union des sociétés françaises de sports athlétiques, puis la Fédération française d’athlétisme en 1920.
Par la suite, l’athlétisme se développa considérablement en Europe et aux États-Unis. En 1896, les premiers jeux Olympiques, version quelque peu modifiée des anciens jeux antiques, furent inaugurés à Athènes, sous l’impulsion de Pierre de Coubertin. Les jeux se sont ensuite déroulés dans différents pays, à intervalles de quatre ans avec des interruptions en temps de guerre. L’International Amateur Athletic Federation (IAAF) fut créée en 1913 ; les compétitions internationales d’athlétisme sont placées sous l’autorité de cet organisme dont le siège est à Londres. Il est chargé de la réglementation et de la validation des records mondia.
Le lancer de poids est une épreuve au cours de laquelle le concurrent doit lancer aussi loin que possible une sphère en métal qui pèse 7,26 kg chez les hommes et 4 kg chez les femmes. Le lancer s’effectue à partir d’un cercle de 2,10 m de diamètre.
Au départ, le compétiteur tient le poids entre les doigts, à hauteur d’épaule ; le poids est sous le menton. À demi accroupi, il prend ensuite son élan tout en restant à l’intérieur du cercle ; lorsqu’il atteint le bord opposé du cercle, il se relève brusquement et lance le poids en tendant violemment le bras. Le poids est en fait poussé et non lancé. Le mouvement doit être exécuté à une main et le poids ne doit pas être amené en arrière de l’épaule pour prendre de l’élan.
Chaque concurrent a droit à trois essais ; les sept meilleurs lanceurs ont droit à trois lancers supplémentaires. La distance prise en compte va du point d’impact au bord intérieur du cercle, selon une ligne droite tracée à partir du centre du cercle. Les concurrents sont classés en fonction de leur meilleur résultat. Si le concurrent sort du cercle, son lancer n’est pas valable.
2- LANCER DU DISQUE
Le disque est en bois ou en métal avec une jante en métal ; le lancer s’effectue à partir d’un cercle de 2,50 m de diamètre. Pour les épreuves messieurs, le disque mesure de 219 à 221 mm de diamètre et de 44 à 46 mm d’épaisseur ; il pèse 2 kg. Pour les épreuves dames, il mesure de 180 à 182 mm de diamètre, 37 à 39 mm d’épaisseur et pèse 1 kg. Le disque doit être plaqué contre la paume et l’avant-bras du lanceur qui décrit un arc de cercle avec le bras et propulse le disque d’un mouvement sec.
Deux lignes droites partent du centre du cercle et forment un angle à 90° ; le disque doit obligatoirement tomber dans le secteur délimité par ces deux lignes. Une fois que les concurrents sont entrés dans le cercle et se préparent à lancer, ils ne doivent en aucun cas sortir du cercle avant que le disque ait touché le sol.
La distance prise en compte va du point d’impact au bord intérieur du cercle, selon une ligne droite partant du centre du cercle. Chaque concurrent a droit à trois tentatives ; les sept meilleurs lanceurs ont ensuite droit à trois lancers supplémentaires.
3- LANCER DU MARTEAU
Le lancer du marteau consiste à lancer une sphère très lourde reliée à une poignée par un câble. L’ensemble pèse 7,26 kg chez les messieurs et 4 kg chez les dames, et ne dépasse pas 1,20 m de long. Le lancer doit s’effectuer à partir d’un cercle de 2,10 m de
diamètre. Le lanceur prend la poignée à deux mains et fait tournoyer la sphère sans bouger les pieds. Les cercles qu’il décrit ne doivent pas dépasser le niveau de la tête et le niveau du tibia. Lorsque le marteau a suffisamment d’élan, l’athlète fait brusquement trois tours sur lui-même pour donner encore plus de vitesse à la sphère et libère le marteau à un angle de 45°. Pour que le lancer soit valable, le marteau doit tomber dans un secteur de chute imposé de 90°.
Chaque concurrent a droit à trois essais ; les sept meilleurs lanceurs peuvent ensuite exécuter trois lancers supplémentaires. Il y a faute lorsque le concurrent bouge ou que le marteau touche le sol, à l’intérieur ou à l’extérieur du cercle, avant que le lancer ait été correctement réalisé. Les lanceurs de marteau sont généralement grands et musclés mais cette discipline requiert également une excellente coordination des mouvements. Lors des compétitions en salle, les concurrents procèdent de la même manière avec un poids de 15,8 kg.
4- LANCER DU JAVELOT
Le javelot est une lance en métal munie d’une pointe en acier qui mesure au minimum 2,60 m de long pour les épreuves messieurs et 2,20 m pour les épreuves dames ; le javelot pèse au minimum 800 g chez les hommes et 600 g chez les femmes. Une corde est enroulée sur 15 cm au niveau du centre de gravité pour permettre une meilleure prise.
Au départ, les concurrents saisissent le javelot près de son centre de gravité et courent vers une ligne de marquage. Lorsqu’ils approchent de cette ligne, ils se tournent sur un côté, arment le javelot et se préparent à lancer. Pour conserver l’élan acquis lorsqu’ils s’inclinent en arrière pour lancer, ils exécutent un bond ou un pas chassé rapide. Lorsqu’ils atteignent la ligne de marquage, ils se retournent brusquement face à la piste et lancent le javelot. Le lancer n’est pas valable si les concurrents franchissent la ligne ou si la pointe du javelot ne touche pas le sol en premier.
Les concurrents ont droit à trois essais et les sept meilleurs d’entre eux exécutent trois lancers supplémentaires. Les concurrents sont classés en fonction du meilleur lancer.
5- HISTORIQUE ET COMPETITION
L’athlétisme est la plus ancienne discipline sportive en tant que telle et des compétitions sont organisées depuis des milliers d’années. Les jeux Olympiques, créés par les Grecs en 776 av. J.-C. furent les premières compétitions d’athlétisme. Pendant de nombreuses années, la principale discipline olympienne fut le pentathlon, composé du lancer de disque, du lancer de javelot, d’une épreuve de course à pied, du saut en longueur et d’une épreuve de lutte. D’autres épreuves, comme des courses à pied pour hommes en armure, furent par la suite ajoutées au programme. Les Romains poursuivirent la tradition des jeux Olympiques après leur conquête de la Grèce en 146 av. J.-C. En l’an 394, les jeux furent abolis par l’empereur Théodose Ier.
Pendant huit siècles, aucune compétition d’athlétisme n’eut lieu. La tradition reprit en Angleterre au milieu du XIXe siècle et les compétitions d’athlétisme devinrent une des disciplines préférées des Britanniques. En 1834, un groupe d’amateurs britanniques établit une liste des performances minimales exigées pour chaque épreuve, notamment 60 secondes pour le 400 m, 5 minutes pour le mile, 10 minutes pour le 2 miles (3 200 m), 6 m pour le saut en longueur et 1,65 m pour le saut en hauteur. D’autres étapes importantes furent franchies au XIXe siècle avec notamment la première compétition universitaire organisée en 1864 entre les universités d’Oxford et de Cambridge.
En France, le Racing Club (devenu « de France » deux ans plus tard) fut fondé en 1882. La première rencontre internationale eut lieu à la Croix Catelan en 1886. L’année suivante vit la création de l’Union des sociétés françaises de course à pied, devenue en 1889 l’Union des sociétés françaises de sports athlétiques, puis la Fédération française d’athlétisme en 1920.
Par la suite, l’athlétisme se développa considérablement en Europe et aux États-Unis. En 1896, les premiers jeux Olympiques, version quelque peu modifiée des anciens jeux antiques, furent inaugurés à Athènes, sous l’impulsion de Pierre de Coubertin. Les jeux se sont ensuite déroulés dans différents pays, à intervalles de quatre ans avec des interruptions en temps de guerre. L’International Amateur Athletic Federation (IAAF) fut créée en 1913 ; les compétitions internationales d’athlétisme sont placées sous l’autorité de cet organisme dont le siège est à Londres. Il est chargé de la réglementation et de la validation des records mondia.
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